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GPT-5 : étape décisive vers l’AGI ou simple évolution de l’IA ?

  • Photo du rédacteur: Dorian Lannuzel-Gillet
    Dorian Lannuzel-Gillet
  • 19 août
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 21 août

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Depuis plusieurs années, la communauté technologique suit avec attention la course vers l’AGI (Artificial General Intelligence, ou intelligence artificielle générale).

Chaque nouvelle génération de modèles, de GPT-3 à GPT-4, puis GPT-5, relance la question : sommes-nous en train d’approcher une IA capable de raisonner et d’apprendre comme un humain ?

Avec GPT-5, l’écart entre l’IA “étroite” (spécialisée) et l’AGI semble se réduire. Mais s’agit-il d’une véritable révolution, ou simplement d’une évolution progressive ?



Qu’apporte GPT-5 de nouveau ?


GPT-5 ne se limite plus à la génération de texte. Ses principales avancées incluent :

  • Multimodalité avancée : compréhension et génération de texte, image et bientôt audio/vidéo dans un même cadre.

  • Raisonnement complexe : capacité à enchaîner des étapes logiques, analyser des problèmes multi-variables et proposer des solutions détaillées.

  • Mémoire élargie : gestion de contextes beaucoup plus longs, permettant une continuité dans la réflexion et une meilleure cohérence sur des projets longs.

  • Polyvalence : passer d’un rôle à l’autre (enseignant, conseiller stratégique, analyste technique, rédacteur créatif) avec fluidité.

Ces progrès rendent GPT-5 beaucoup plus proche d’un “assistant généraliste” que de ses prédécesseurs.



Pourquoi GPT-5 n’est pas encore une AGI


Malgré ses capacités impressionnantes, GPT-5 reste une IA spécialisée (ANI). Voici pourquoi :

  1. Pas de conscience : GPT-5 n’a pas de volonté propre, il génère des réponses à partir de données apprises, sans “intention”.

  2. Pas d’apprentissage autonome : il ne développe pas de savoirs nouveaux par lui-même ; il s’appuie sur des bases de données et du fine-tuning.

  3. Domaine limité : il excelle dans le langage, l’analyse et la génération de contenu, mais n’a aucune compétence dans le monde physique ou sensoriel.

En d’autres termes, GPT-5 est un outil ultra-puissant, mais pas encore une intelligence générale.



GPT-5 comme tremplin vers l’AGI


Ce qui intrigue les chercheurs, c’est la trajectoire. Chaque génération rapproche un peu plus l’IA d’une intelligence flexible :

  • GPT-3 : génération de texte fluide mais limitée.

  • GPT-4 : début de raisonnement complexe et multimodalité.

  • GPT-5 : continuité, polyvalence, meilleure capacité de planification.

Beaucoup d’experts estiment que nous entrons dans la phase des “proto-AGI” : des IA capables de gérer une diversité croissante de tâches cognitives, mais sans encore atteindre la flexibilité humaine.

Certains prédisent l’apparition d’une AGI opérationnelle entre 2027 et 2032, si la courbe de progrès se maintient.



Les enjeux pour les entreprises et dirigeants


Qu’on parle d’évolution ou de révolution, GPT-5 change déjà la donne :

  • Productivité : automatisation de tâches complexes qui demandaient auparavant plusieurs outils.

  • Innovation : création de nouveaux services et modèles économiques basés sur des agents IA.

  • Stratégie : nécessité d’intégrer l’IA dans tous les maillons de la chaîne de valeur (marketing, commercial, production, relation client).

Pour les dirigeants, la question n’est pas “quand arrivera l’AGI ?” mais plutôt : comment exploiter aujourd’hui les avancées de GPT-5 pour rester compétitif ?



Conclusion


GPT-5 n’est pas encore une AGI. Mais il marque une étape décisive dans cette direction. Plus polyvalent, plus cohérent, plus intelligent dans son raisonnement, il ouvre une nouvelle ère d’applications.

Si l’AGI reste encore une perspective à moyen terme, l’opportunité immédiate est claire : les organisations qui sauront intégrer GPT-5 dès aujourd’hui prendront une avance considérable dans la course à la performance et à l’innovation.

 
 
 

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